Le dessin animé incontournable de cet automne : Le Robot sauvage est une excellente surprise pour les vacances de Toussaint. L’appellation de ce petit robot tout en rondeurs est l’unité ROZZUM 7134, mais son petit nom est Roz.
Chris Sanders, que l’on connaît bien maintenant, donne un grand coup de frais au film d’anticipation et d’animation pour enfants.
Et il donne à réfléchir aussi à tous les autres, sans restriction d’âge.
Le Robot sauvage est l’histoire d’une héroïne atypique projetée dans un milieu pour lequel elle n’était pas programmée ; puis celle d’une mère adoptive : En effet, Roz a beau n’être qu’un tas de ferraille et de circuits, elle a un sens du devoir hors du commun. Car ce qui se déroule au temps présent sur cette île sauvage, compte véritablement. Proies et prédateurs forment une chaîne qui pourrait sembler cruelle, mais ainsi va la vie de la forêt. Que les parents se rassurent, le film traite ce sujet avec un tact remarquable.
L’animation est naturaliste : des décors aux mouvements des animaux en passant par les textures… Inspirés par les grands maîtres de la peinture tels que Claude Monet, tout dans ce film d’animation est imprégné d’une beauté onirique. Chaque scène est une invitation à la contemplation, où la nature se dévoile dans toute sa splendeur, parfois dangereuse, mais toujours majestueuse. Le Robot Sauvage offre un monde auquel nous croyons vraiment. Avec ses nombreux personnages attachants – le renard Escobar, une maman opossum, un castor, un grizzly, des loutres- Le Robot sauvage– compose une fresque graphique et poétique d’une intelligence rare.
